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Livre des morts / 2003 ~ musique de film

by Olivier Capparos & Lionel Marchetti

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    ORIGINAL MASTER : 44Khz - 16 bits
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about

--- 2003 ---

« Den Vollbringenden Tod ziegt ich euch, der den Lebenden ein Stachel und ein Gelöbnis wird. » - Friedrich Nietzsche

« Je vous montre la mort qui parfait, la mort qui, pour les vivants, devient un aiguillon et une promesse. » - Friedrich Nietzsche

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Livre des morts

Musique concrète de Olivier Capparos & Lionel Marchetti

Musique originale du film de Éric Pellet : Livre des morts

Version courte -
pour une écoute acousmatique d'une durée de 71'19"

Composition musicale, conception et réalisation sonore, tournages sonores (instrumentarium) dans les studios des compositeurs
ainsi que dans les studios du Fresnoy-Studio National des Arts Contemporains, à Tourcoing (France) en 2002/2003 :
Lionel Marchetti & Olivier Capparos

Hiver et Solfeggietti (études immobiles)
composés par Olivier Capparos

Noord Five Atlantica (extrait)
composé par Lionel Marchetti

Toutes les autres compositions originales :
Lionel Marchetti & Olivier Capparos

Musiciens interprètes :
Michel Stawicki : Saxophones
Viktor Randrianasoloson : Piano, piano préparé, percussions

Fragments : textes de Paul Celan (voix: Paul Celan, Catherine Sybert) ; quelques autres fragments diaphanes de Damia, Carl Theodor Dreyer, Pierre Henry, Luigi Nono, Giacinto Scelsi, Whitehouse et divers hasard radiophoniques…)


LIVRE DES MORTS

1 / MATERIA PRIMA : Ouverture ; Atlantica ; Insularis, Nocturne (Materia prima)

2 / LES DORMEURS : Les dormeurs - Somi Portae ; Via Maris ; L'art de la mémoire

3 / ÉTUDES IMMOBILES : Sefer Yestsira (études immobiles) ; Zeit ; Mandorla

4 / TENEBRAE : Pour conduire une barque dans le monde inférieur ; Tenebrae - le sacrifice ; Intermezzo 1 : Pour marcher de l'hier vers l'aujourd'hui

5/ ALBA : Alba ; Lumen, confession négative (à réciter lorsqu'Il est à son point culminant) ; Europa ; Intermezzo 2 : vernichtung

6 / DE L'EAU ET DU FEU : Stimmen ; De l'eau et du feu ; Regio (pour revenir sur terre et revoir sa maison) ; Karta Mira (Finire locum)

7 / LES LARMES : Les larmes ; Fanfare

8/ OMNIA VINCIT AMOR (pour que le corps ne périsse pas)

9 / INFERNO : Psalm ; Inferno

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« Le Livre s'ouvre le soir dans l'engourdissement et l'ensommeillement. Il se resserre dans le passage étroit des images sombrant dans la nuit du sommeil, vers le centre du dévidoir secret d'une coquille, ou d'une oreille. Il ne se refermera qu'aux lueurs crépusculaires d'un nouveau sommeil, d'un nouveau rêve. » Olivier Capparos

« This Book of The Dead draws up a ritual itinerary through real and imaginary landscapes, unreal movies and convulsive thoughts. Every part of music sounds like an escort, a bewitched word of accompaniment...Maybe to give birth to another day of light and hearing in tune. » Olivier Capparos

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Mastering numérique 2014 : Lionel marchetti
Copyright : Lionel Marchetti/Olivier Capparos/SACEM
Couverture : Lionel Marchetti, 2016

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Remerciements : Alain Fleischer, Frédéric Papon, Blandine Tourneux et Christian Cartier, Cyrille Lauwerier, ainsi que Isabelle Duthoit,
Thierry Madiot, Clotilde Pivin, Alexandra Melot, Josephine Rodriguez, Jean-François Laporte et Leonor Moura

Une première édition CD de Livre des morts a été réalisée en 2008 sur le label Entr'acte, dirigé par Allon Kaye – CD (E53)

Une seconde édition CD de a été réalisée en 2011 sur ce même label.


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À Propos de Livre des morts
par Philippe Delvosalle :

« Les liens que Lionel Marchetti tisse avec le cinéma sont multiples et conséquents. Dès les années 1990-92, avant même d'avoir gravé les premières pierres d'une discographie aujourd'hui imposante, le public peut entendre ses musiques de films pour le réalisateur Pierre-Jean Giloux.

Ou, de 1996 à nos jours, quelque part entre l'installation, le concert et la projection, le projet Le Cube dans lequel, pendant une relativement longue durée (de six à douze heures), Marchetti et ses complices de la structure Metamkine sculptent, mixent, tissent, fondent et domptent bribes sonores, rais de lumière et images cinématographiques projetées sur les quatre parois verticales du parallélépipède en toile. Public à l'extérieur, improvisateurs à l'intérieur.

Puis, au-delà même de ces évidences cinématographiques, des pans entiers de la musique de Marchetti – même lorsqu'ils vivent leur vie détachés du moindre photogramme, du moindre pixel d'image vidéo – ont à voir avec ce qu'il est désormais à la fois commode et évocateur de nommer du cinéma pour l'oreille.

Mais, comme le rappelait Benoit Deuxant ailleurs sur ce site : "(…) si le principe du cinéma pour l’oreille est aujourd’hui acquis, que cela ne nous empêche pas de poursuivre l’analyse. Car il y a film et film (…)", précisant à propos de l'album Noord Five Atlantica qu'il venait d'écouter : "(…) ce disque n’est ni un western ni un drame psychologique. Il serait plutôt à ranger quelque part entre Tati et Tarkovski (…) ".

Évoluant peut-être cette fois plutôt entre Dreyer et Tarkovski entre Franju et Bela Tarr, Livre des morts est film ET film, cinématographique à la puissance deux.

C'est d'abord la musique du long métrage du même nom réalisé par Éric Pellet en 2004.

Une oeuvre diffusée hors des circuits de l'industrie et du commerce du cinéma et dont beaucoup d'auditeurs à venir du disque sortant aujourd'hui sur le label londonien Entr'Acte n'auront rien vu – ou, en tout cas, pas vu plus que les nonante-sept secondes d'images de jeunes hommes dormants dans un bus postées sur une plate-forme de partage de vidéos par Lionel Marchetti lui-même.

Du coup, Livre des morts accède par sa réédition discographique à une seconde vie, devient un second film, sans images. En tout cas, sans autres images que celles que la composition sonore - très évocatrice - ne projette, cette fois sur nos tympans plutôt que sur nos rétines.

Complice régulier de Marchetti, le philosophe-peintre-compositeur-écrivain Olivier Capparos (France, 1968) - qui affirme trouver dans la création radiophonique le moyen de synthétiser ses différents champs d'activités – présente le Livre (/ le film / le disque) comme "un itinéraire rituel à travers des paysages réels et imaginés, des films inexistants et des pensées involontaires".

Et c'est bien cela que l'on entend au cours de cette sorte de long traveling, fantastique et fantomatique, dans un au-delà mystérieux. Filmé en des images floues et à gros grain, non directement déchiffrables, plutôt que dans une définition d'image dont la précision imposerait trop son interprétation au spectateur (/ auditeur).

Pour rassembler en une seule expression ses deux profils / ses deux pratiques – "compo." (musique concrète) et "impro." – Marchetti aime parler d'un art du haut-parleur.

Dans une rencontre publique entre lui-même, Capparos, Guy-Marc Hinant (Sub Rosa), Dominique Lohlé (Observation des musiques électroniques) et les étudiants de l'École de recherche graphique (ERG, Bruxelles) autour d'un de ses disques précédents Equus (grand véhicule) [composé, également, avec Olivier Capparos] il précisait : "Le haut-parleur est aussi une sorte de tombeau. Le son est enfermé entre quatre planches et en sort comme un fantôme. Fantôme parce que ce sont des traces du passé qui resurgissent et sont comme vivants à nouveau. Le haut-parleur est un trou noir sur le passé, qui reproduit ce qui est passé et, comme une photographie vue pour la première fois, conserve et vole quelque chose de l’être photographié. Le haut-parleur fixe… et il contient également un voile sur la membrane, c’est un corps recouvert qui reproduit des voix sans corps. Le haut-parleur est un haut lieu fantomatique."»
Philippe Delvosalle/février 2009

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Olivier Capparos (1968) :
Instrumental and electro-acoustic composer, his work involves as well philosophy, litterature and, most obviously, music. Many of his works are focusing on the voice and its interpretation through loudspeakers.

As a writer, he published poetry, essays and short stories (reviews, monographies, booklets for cd’s...)

Graduate of the E.H.E.S.S.(Paris, 1996)

Master degree in philosophy Professor at the “Collège International de Philosophie” (2000), he teaches philosophy, history and art at several universities (Paris VII, VIII.. international symposiums...)

Student in music at the E.N.M. (Lyon) and at the Schola Cantorum (Paris)

Production and engineering of radiophonic creations, broadcast on France Culture/ Radio France - 1994-2004 : thirteen broasdcasts, following Beckett, Tchékhov... and some musical creations (for ex. “Voyage à Babel” with Lionel Marchetti - 1999)

Winner of radiophonic and musical creations prizes : Radio France, WDR (Germany), La Muse en Circuit, SCAM...

For several years his work is mixed with Lionel Marchetti’s work : they composed and wrote many musical works and broadcasts...

Invited composer in residence with Lionel Marchetti at the INA-GRM (2001), the Studio National des Arts Contemporains du Fresnoy (2002-2003), the Argos Center (Bruxelles, 2004)...

Four works recorded for commercial cd’s (Shamballa Records, Argos...)
He composed and conducted many instrumental works (for chamber orchestra (2005), and soli (voice (soprano), violin, piano...)

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Lionel Marchetti
is a French composer of concrete music
an improviser (electronics, various analogic systems with modified speakers, REVOX reel-to-reel recorder…)
as well as a visual-sound artist, a writer and a poet

Whether his music is composed or improvised
the body has an important role (Lionel Marchetti danced with the university company Relyanse between 1986 and 1991)

To define his music, one can borrow Kenneth White’s saying :

« Concrete or abstract ?
I like abstraction where a memory of substance remains, concrete refined on the frontiers of emptiness. »
[free translation]

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NB : for a complete bio & diverses web links
have a look here : Archives radiophoniques…
(below, in my bandcamp discography)

credits

released July 7, 2003

license

all rights reserved

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about

Lionel Marchetti France

Lionel Marchetti (1967) : compositeur français de musique concrète, acousmatique & improvisateur avec instruments électroniques divers

...ses compositions musicales sont considérées comme
un véritable cinéma pour l'oreille…

"Concret ou abstrait ? J'aime l'abstrait où subsiste un souvenir de substance, le concret qui s'affine aux frontières du vide." (K.White)
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